samedi 21 mars 2015

Ápecagenos


Iconographie réalisée
en 2014
Il y a déjà un an, le 1er avril 2014, le Gévaudan rendait hommage à Ápecagenos le Gabale.

Né aux alentours de 79 av J.C., de père et de mère inconnus, il est d’abord appelé Desconegudos. A son premier combat, contre des Volques Arecomiques de Nemausus (Nîmes), il gagne son nom de guerre, Ápecagenos, qui signifie Celui-qui-fauche. Ce nom doit s’entendre comme celui qui élimine beaucoup d’ennemis mais aussi comme le paysan qui fauche le blé. On lui doit l’héraldique du blason du Gévaudan qui est « de gueules à la gerbe d'épis de blé d'or ». Il s’illustre aux batailles d’Aduatuca (54 av J.C.), de Gergovie (52 av J.C.) et participe à la défense d’Alésia (52 av J.C.) en tant que chef de la cavalerie gabale. A la fin de ce dernier combat, avant de rendre ses armes à César, le grand roi arverne Vercingétorix le décore de la défense du sanglier d’or, symbole de courage et de valeur, et pour son énergie guerrière décuplée, le célèbre « spasme de furie » que seuls quelques héros celtes, comme Sláine, Cúchulainn ou le roi Arthur Penndragon, pouvaient déclencher.

Après Alesia, Ápecagenos se retire sur ses hautes-terres gabales. Les rares pierres oghamiques relatant son existence lui prêtent une activité de druide près de Rimeize, à Chassignoles (du gaulois clairière de chênes) et Allenc ou l’on peut encore voir son autel dédié au dieu guérisseur Belenos (improprement nommé « dolmen » de la Boulène). Ápecagenos est à l’origine du toponyme « Apcher », territoire qui deviendra l’une des huit baronnies du Gévaudan.

Le Gévaudan doit son premier blason à Ápecagenos

L’hommage, destiné à défier le temps a pour forme l’érection d’une statue en basalte d’Aubrac de 12m de hauteur, au sommet du Truc de Randon, point culminant de la Margeride gabalitaine. L’œuvre, faite pour durer autant que le granite, a été réalisée de son plein gré par le tailleur de pierres irlandais Brendan Mcgloin. La sculpture, qui ne laissera personne de marbre, est un argument en béton pour le rayonnement du Gévaudan, et a été exécutée pour une ardoise peu élevée. Le monument a été dévoilé au son de l’hymne des nations celtes, « Vieux pays de mes ancêtres », interprété par les cabrettes de la Bagaude des Sonneurs de Margeride.

Statue d'Ápecagenos au sommet du Truc de Randon


Lozérix - Héraut celte et gabale populaire



2 commentaires:

Unknown a dit…

Bonsoir, Je serai curieux de savoir où exactement a été érigé cette statue de 12 mètres. En effet, ni les meilleurs randonneurs de la région ni la commune ne connaissent l'existence de cette statue. Merci d'avance.

JM. Jegagne images48@free.fr

Lozérix a dit…

Diantre ! Vous m'inquiétez ! La végétation l'aurait-elle recouverte ?